A l’heure de la mondialisation, du “progrès”, des métiers sont voués à disparaître au Népal comme ailleurs.
Un développement technologique rapide
Téléphones, ordinateurs, smartphones, Internet… tous ces progrès ont fait leur apparition au Népal et parfois même dans les endroits les plus reculés. Une partie grandissante de la population y a aujourd’hui accès.
Les réseaux téléphoniques et satellites se sont développés plus vite que les infrastructures routières d’ailleurs toujours quasiment inexistantes dans le pays. Une seule route bituminée traverse dans toute sa largeur ce petit pays enclavé entre l’Inde et la Chine .
Pour les agences de trekking, la couverture réseau dans les contreforts de l’Himalaya est une vraie révolution. Elles peuvent maintenant réserver par téléphone les nuits en refuges pour leurs clients. Pratique quand on veut s’assurer que ses clients aient un lit où dormir le soir, surtout quand on dépasse les 4000 mètres d’altitude.
Un métier en voie de disparition
Cette nouveauté n’a pas fait le bonheur de tous les professionnels du tourisme et notamment dans la profession des “guides coureurs”.
Aussi surprenant que cela puisse nous paraître aujourd’hui, ces guides appelés “runner guide” par les locaux étaient chargés de courir jusqu’au prochain refuge afin de réserver des chambres pour les groupes de trekkeurs. Un rôle auparavant crucial pour s’assurer du bon déroulement d’un trek en lodge.
Ce qui se faisait en plusieurs heures d’intense activité physique est maintenant possible en une fraction de seconde !
Bonne ou mauvaise nouvelle ? A vous d’en juger 🙂